Sortie Comics : « Curse Words – Le Diable de tous les diables » (T1)
Quel est l’esprit dérangé qui a imaginé « Curse Words », un comics déjanté, fantaisie urbaine où la magie vient s’immiscer dans le monde contemporain.
Il ne faut pas se fier à la couverture. Curse Words n’est pas un comics trash, mais plutôt une fable un peu folle sur des magiciens et un koala qui parle. Wizord est un magicien, un vrai, qui débarque à New York pour sauver le monde et lutter contre des forces maléfiques. Mais tout ne se passe pas comme prévu…
Il ne faut pas s’attendre à une claque visuelle, même si quelques pleines pages sont très réussies et les personnages plutôt bien dessinés, ni à une histoire finalement pas très originale. Mais on se surprend à aimer Wizord qui finalement se trouve bien inadapté dans ce monde moderne, loin de l’univers de ses origines. Le moment de déprime quand il perd ses pouvoirs est par exemple assez rigolo. Les dialogues sont d’un bon niveau avec quelques bonnes répliques.
Notre héros nous guide sur la fin de ce tome vers une guerre magique au-dessus de l’Amérique. Cela sera-t-il suffisant pour une série longue ? On espère que Charles Soule (Daredevil, Letter 44) et Ryan Brown sauront trouver la formule (magique…)
- Publié chez Glénat. Lire un extrait ici
L’histoire de « Curse Words »
Un magicien fait son apparition dans les rues de New York. Il s’appelle Wizord et prétend venir d’un autre monde pour nous sauver des forces maléfiques qui veulent notre destruction. Il serait même le plus grand magicien de tous les temps ! Ou peut-être pas… Peut-être que Wizord ment depuis le début et que c’est lui, la force maléfique. Ou peut-être qu’il est juste venu pour passer du bon temps dans notre monde, beaucoup plus agréable que le trou d’où il vient. Véritable magicien ou charlatan, où est la vérité ?
- Éditions Glénat
- Scénariste : Charles Soule
- Coloriste et dessinateur : Ryan Browne
- Format : 173 x 265 mm
- 160 pages
- Type de façonnage : Cartonné
- Prix : 15.95 €