La BD du week-end #79 : Garbage Night, le monde des animaux sans les hommes
Les éditions Kinaye continuent de nous trouver des comics américains très originaux. Un bon exemple avec Garbage Night où des animaux doivent survivre dans un monde post-apocalyptique abandonné des hommes.
La semaine dernière, on vous avait présenté « Les cinq sans maîtres », une fable animaliste où tous les humains ont disparu mais pas les animaux. Avec « Garbage Night », on reprend la même idée mais avec une forme graphique et un ton très différent !
Avec « Garbage Night », on découvre une fable qui peut sembler presque enfantine et qui peut se lire dès 6-7 ans. Mais, ce comics est aussi une subtile parabole de la nature, de la liberté et de l’amitié. Dans ce monde où les hommes ont disparu et dans lequel les animaux doivent survivre seuls, nos trois héros, un chien, un raton-laveur et un cerf, verront leur amitié mise à l’épreuve alors que la nourriture manque et que les dangers peuvent survenir à tout moment. À qui peut-on alors faire confiance ?
Les dessins de Jen Lee offrent des ambiances très changeantes d’une page à l’autre, avec des tonalités de couleurs différentes. Chaque case se concentre essentiellement sur les personnages même si les paysages, sans être détaillés, nous montrent ce que pourrait être un monde dans lequel la nature reprend ses droits.
L’histoire de Garbage Night
Simon est un chien qui vit avec ses deux meilleurs amis, un raton-laveur et un cerf, dans un jardin aride et dévasté. Ils passent leurs journées à piller le supermarché en ruines et attendent le retour de la sacro-sainte « Garbage Night », mais les semaines passent, et les poubelles restent désespérément vides. Pendant une mission de récupération, ils rencontrent Barnaby, un autre chien abandonné qui leur parle de « l’autre ville », où les humains vivent peut-être encore. Poussé par la faim et la promesse de nourriture, le trio rejoint Barnaby et plonge dans l’inconnu…
- Prix : 16,50€
- En librairie ou à commander directement sur le site des Éditions Kinaye
