On a visité Dagoma, le leader français des imprimantes 3D
Dagoma est le principal fabricant d’imprimantes 3D français avec des modèles très abordables pour le grand public. On leur a fait une petite visite.
Direction le Nord, le vrai, à Roubaix précisément, pour visiter l’entreprise-usine où sont imaginées, fabriquées et distribuées les imprimantes 3D de Dagoma. On arrive au 5ème étage d’un grand bâtiment pas loin de la gare. Là, on est accueilli par Florent et Steeve. Avec chaleur et sincérité. Et on comprend vite que Dagoma, c’est bien plus qu’une entreprise pour ses salariés, c’est toute une philosophie : le sens du partage, l’empathie et le plaisir de nous faire découvrir une aventure pas comme les autres.
Tout a commencé avec une histoire de vélo à Shanghai. Gauthier et Matthieu sont deux ingénieurs français qui travaillent en Chine. Ils ont le projet de fabriquer un vélo pliable et léger en même temps. Pour cela, il faut faire un prototype. On leur donne une bonne piste pour le fabriquer pour pas cher, l’impression 3D. Ils tombent vite amoureux de cette technologie d’impression, oublient leur projet de vélo et se lance dans Dagoma !
Rapidement, les deux entrepreneurs comprennent quels sont les freins pour que le grand public puisse s’approprier l’impression 3D : un prix trop élevé et un usage qui peut sembler trop compliqué, trop technique. Toute la philosophie de Dagoma va reposer sur ces deux critères : offrir des imprimantes 3D faciles à utiliser et abordables. Le succès arrive très vite.
Des imprimantes qui impriment des imprimantes
Dès l’accueil, on tombe sur un dinosaure fabriqué par une imprimante 3D maison et la reproduction de l’école de Poudlard. Amis geeks, ici on est en bonne compagnie. Ensuite, direction une ruche, le nom donné à chaque centre de fabrication des imprimantes 3D. « Ce sont des Discoeasy200 qui impriment les pièces nécessaires pour la fabrication d’une autre Discoeasy200. C’est aussi pour nous le moyen de vérifier la fiabilité de nos produits. Si nos imprimantes n’étaient pas pas fiables, nous serions les premiers impactés, notre rythme de production baisserait. » nous explique Steeve qui nous fait la visite.
Retour ensuite dans le showroom où le public peut venir découvrir les imprimantes et tous ses usages. C’est ici que les élèves et étudiants de nombreux établissements viennent découvrir les joies de l’impression 3D. D’ailleurs, Dagoma a su bâtir une vraie communauté de makers autour de la marque. Et on a la surprise de découvrir le logo de Geek Junior en 3D ! Steeve continue les explications sur Dagoma : « On veut simplifier au maximum l’utilisation de nos imprimantes. C’est l’objectif de la Neva avec un seul bouton pour imprimer. Nous avons également lancé le service ROAD qui permet de trouver des dizaines de modèles à imprimer avec un bouton direct pour lancer l’impression sur la Neva« .
Deux modèles, une offre simplifiée
Dagoma ne commercialise que deux modèles, la NEVA à 499 euros déjà montée, et la Discoeasy (en kit à monter soi-même pour 299 euros ou montée à 399 euros). La Discoeasy en kit demande 3 heures de montage, mais avec le plaisir de découvrir toutes les pièces et le mécanisme de l’imprimante. A noter que contrairement à d’autres marques, Dagoma commercialise aussi ses propres filaments, en PLA (Acide PolyLactique), un bioplastique obtenu à partir d’amidon de maïs, biodégradable et basé sur une source renouvelable.
Les imprimantes sont disponibles sur le site de Dagoma et aussi dans les magasins Boulanger. Et pour en savoir plus sur l’impression 3D, Dagoma partage tutos et conseils sur son blog et sa chaîne YouTube.