On a testé la saisie vocale sur Google Docs. Un sans faute ?
Google viens de lancer la saisie vocale pour son service de traitement de texte en ligne Google Docs. Voici notre retour d’expérience.
Cela peut paraître un outil fantastique. Il suffit de parler et Google Docs retranscrit automatiquement ce que tu dis sur ton document. Plus besoin de frapper sur ton clavier. Présenté comme cela, c’est un vrai plus de la part de Google pour tous ceux qui ne sont pas à l’aise avec un clavier. Mais, est-ce que l’outil est vraiment fiable ? On a fait le test avec les plus et les moins.
Pour débuter, il faut ouvrir Google Docs sur le navigateur maison Chrome. Cela ne marche pas avec Safari ou Firefox. Ensuite, il faut se loguer avec ton compte Google. Pour activer la saisie vocale, il faut aller dans le menu Outil (dans la barre de menu en haut de l’écran) et cliquer sur le sous-menu saisie vocale. Un gros micro va apparaître sur la gauche de l’écran. Il suffit de cliquer dessus pour qu’il devienne rouge et que tu puisses commencer à dicter ce que tu veux.
Un sans faute ? Pas vraiment.
En parlant normalement, mais pas trop vite quand même, Google Docs arrive facilement à retranscrire ce qui est dit du moment que tu vocalises convenablement. Évite donc de parler avec un chewing-gum dans la bouche ou avec la télé allumé pas très loin…
Pour la ponctuation, pour l’instant, cela ne marche pas en français même si Google affirme le contraire. Peut-être une question de temps. Google propose aussi des commandes pour mettre en forme ton texte mais là aussi, elles ne fonctionnent qu’en anglais.
Dernier point, l’orthographe et la grammaire. Soyons clair, Google Docs n’est pas encore un champion et il faut obligatoirement tout relire attentivement pour ne pas laisser de fautes. Ce n’est pas catastrophique pour autant mais la saisie vocale va vite se faire piéger par les multiples subtilités de la langue française.
Google Docs ne va clairement pas te servir pour composer ton exposé mais peut être utile pour des prises de notes et pour un premier brouillon. Mais on attend mieux de la part de Google pour améliorer cet outil.